L'A. se penche sur les mecanismes de la selection naturelle et sur le probleme de l'existence d'un agent selectif qui suppose un choix conscient et qui semble incompatible avec la notion d'intelligence que les darwinistes ont essaye de conferer au fonctionnement de la nature sans pouvoir l'expliquer. En comparant les demons de Maxwell aux entites vivantes, l'A. montre comment il est possible de resoudre ce probleme en soulignant le caractere semiotique de la selection, c-a-d en prenant en compte les processus informationnels dans les interactions entre les entites vivantes