L’article que nous présentons est une analyse de la lecture que fait Leo Strauss du passage où Aristote distingue entre la justice naturelle et la justice positive. Tout en voulant s’écarter des interprétations thomiste et marsilienne, Strauss suggère une position paradoxale qui, tout en admettant qu’il y a un droit naturel, rejette l’existence des principes de justice immuables. Notre thèse est que l’interprétation de Strauss n’est pas complètement fidèle au texte d’Aristote, et présente en fait sa propre position comme étant aristotélicienne.
Tópico:
Seventeenth-Century Political and Philosophical Thought