Les industries culturelles et médiatiques sont aujourd'hui abordées sous différents angles par un grand nombre de courants d'analyse économiques et sociologiques. Du point de vue de l'économie politique de la communication, et plus particulièrement à partir de ce que l'on a pu désigner en Europe comme la théorie des industries culturelles, cet article, résolument synthétique, vise à réévaluer les approches à l'ère de la globalisation et de l'essor des techniques de l'information et de la communication. Dans cette perspective, il précise ce que sont les originalités persistantes ou maintenues de cette catégorie particulière d'industries, appelées désormais à devenir les industries de contenu des nouveaux médias. Il montre en quoi les modèles fondamentaux que sont les modèles de flot et éditorial, demeurent pertinents pour appréhender les modalités de valorisation des contenus, même s'ils se déclinent selon des modalités nouvelles. Il traite de la diversification de la publicité et s'interroge sur la signification de ce que l'on désigne, souvent confusément, sous le terme de convergence. Et il identifie les tendances à l'oeuvre sous le phénomène apparemment bien connu mais complexe et que l'on qualifie de concentration